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13-10-2007, 05:21 PM
Une application surprenante de la gélocalisation : des contrats à prime modulable en fonction du comportement de l'assuré
Date de publication: 11 octobre 2007
Le GPS et le GSM se sont démocratisés, pour beaucoup la géolocalisation est devenue réalité banale. Il suffit en effet de coupler le premier au second pour pouvoir disposer, à intervalles réguliers ou à la demande, de la position géographique précise de ce couple infernal.
Jusqu’à un passé récent, ce coûteux assemblage était réservé aux services secrets et autres agences, pudiquement appelées de sécurité, pour suivre à la trace la voiture d’individus suspects... ou supposés l’être.
Les assurances s’emparent à leur tout de ce coûteux jouet pour surveiller leurs assurés. L’exemple vient d’outre Manche où Norwich Union propose à ses assurés des contrats à prime modulable en fonction de leur comportement ; comportement qui est contrôlé par un système de géolocalisation placé dans la voiture.
Il est ainsi possible de détecter les comportements à risques tels que les excès de vitesse bien entendu mais aussi le fait de rouler dans telle ou telle zone où le risque d'accident est plus élevé que dans telle autre.
Un tel projet a déjà été proposé en France en novembre 2005 par la Maaf mais aussitôt retoqué par la CNIL qui y a vu, outre une atteinte aux libertés individuelles dont celle d’aller et venir anonymement, un non respect de la loi française qui interdit à des personnes privées de constater des infractions.
Le projet revient sur le tapis, présenté cette fois-ci par Axa et, pour échapper aux foudres de la CNIL, il ne réalise plus de contrôle individuel mais groupe les données recueillies sur au moins cinq véhicules différents.
Il est donc bien adapté aux entreprises qui disposent d’un parc automobile fourni. L’assureur vient d’ailleurs de lancer une expérimentation en ce sens sur une flotte de 1500 véhicules professionnels.
Souhaitons que la CNIL tienne bon car, d’après nos informations, elle reçoit de plus en plus de demandes d’informations relatives à ce projet de la part des autres compagnies d’assurance.
Auteur
CT
Date de publication: 11 octobre 2007
Le GPS et le GSM se sont démocratisés, pour beaucoup la géolocalisation est devenue réalité banale. Il suffit en effet de coupler le premier au second pour pouvoir disposer, à intervalles réguliers ou à la demande, de la position géographique précise de ce couple infernal.
Jusqu’à un passé récent, ce coûteux assemblage était réservé aux services secrets et autres agences, pudiquement appelées de sécurité, pour suivre à la trace la voiture d’individus suspects... ou supposés l’être.
Les assurances s’emparent à leur tout de ce coûteux jouet pour surveiller leurs assurés. L’exemple vient d’outre Manche où Norwich Union propose à ses assurés des contrats à prime modulable en fonction de leur comportement ; comportement qui est contrôlé par un système de géolocalisation placé dans la voiture.
Il est ainsi possible de détecter les comportements à risques tels que les excès de vitesse bien entendu mais aussi le fait de rouler dans telle ou telle zone où le risque d'accident est plus élevé que dans telle autre.
Un tel projet a déjà été proposé en France en novembre 2005 par la Maaf mais aussitôt retoqué par la CNIL qui y a vu, outre une atteinte aux libertés individuelles dont celle d’aller et venir anonymement, un non respect de la loi française qui interdit à des personnes privées de constater des infractions.
Le projet revient sur le tapis, présenté cette fois-ci par Axa et, pour échapper aux foudres de la CNIL, il ne réalise plus de contrôle individuel mais groupe les données recueillies sur au moins cinq véhicules différents.
Il est donc bien adapté aux entreprises qui disposent d’un parc automobile fourni. L’assureur vient d’ailleurs de lancer une expérimentation en ce sens sur une flotte de 1500 véhicules professionnels.
Souhaitons que la CNIL tienne bon car, d’après nos informations, elle reçoit de plus en plus de demandes d’informations relatives à ce projet de la part des autres compagnies d’assurance.
Auteur
CT