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09-05-2008, 10:54 AM
La découverte du quatrième élément
Date de publication: 8 mai 2008
Depuis plus de 30 ans, il n’existait que sous forme d’équations, établies par le professeur Léon Chua de l’université de Californie. Des chercheurs de chez HP viennent enfin de lui donner le jour, presque par accident, alors qu’ils effectuaient des manipulations d’un tout autre ordre.
De qui s’agit-il ? Mais du memristor bien sûr, néologisme bricolé à partir de memory resistor ou résistance à mémoire.
Ce composant, surnommé depuis longtemps le quatrième élément, avait été imaginé au plan purement théorique par Léon Chua après qu’il eût examiné les relations entre charge, courant, tension et flux magnétique dans un circuit électrique.
Deux d’entre elles découlent des lois de la physique et trois sont assurées par les composants connus que sont les résistances, les condensateurs et les selfs. Il manque donc un quatrième élément ou composant que Chua avait baptisé, à l’époque, memristor et dont il avait établi le mode de fonctionnement grâce aux relations mathématiques entre les éléments déjà connus.
Le nom qu’il avait choisi reflète bien entendu le comportement de ce curieux composant qui peut être assimilé à une résistance à mémoire. Sa valeur, en terme de résistance, dépend du sens et de l’intensité du courant qui le traverse mais, et c’est peut-être là l’essentiel, le memristor se « rappelle » de cette valeur même lorsqu’il cesse d’être alimenté et ce quelle que soit la durée de cette interruption.
Son utilisation comme mémoire est évidemment la première application qui vient à l’esprit. Les chercheurs de HP, qui ont réussi à produire le premier memristor fonctionnel, voient déjà plus loin. Ils prévoient la fabrication, à base de memristors, de transistors qui seraient beaucoup plus compacts que les modèles actuels.
Leur utilisation dans des ordinateurs permettrait un raccourcissement considérable du démarrage puisqu’ils mémoriseraient automatiquement l’état dans lequel ils se trouvaient au moment de leur extinction.
Depuis cette découverte, les laboratoires de HP travaillent d’arrache-pied à la mise au point d’un processus de fabrication industrielle des memristors, seul à même de leur assurer le succès escompté.
http://www.elektor.fr/nouvelles/une-resistance-a-memoire.448303.lynkx
Date de publication: 8 mai 2008
Depuis plus de 30 ans, il n’existait que sous forme d’équations, établies par le professeur Léon Chua de l’université de Californie. Des chercheurs de chez HP viennent enfin de lui donner le jour, presque par accident, alors qu’ils effectuaient des manipulations d’un tout autre ordre.
De qui s’agit-il ? Mais du memristor bien sûr, néologisme bricolé à partir de memory resistor ou résistance à mémoire.
Ce composant, surnommé depuis longtemps le quatrième élément, avait été imaginé au plan purement théorique par Léon Chua après qu’il eût examiné les relations entre charge, courant, tension et flux magnétique dans un circuit électrique.
Deux d’entre elles découlent des lois de la physique et trois sont assurées par les composants connus que sont les résistances, les condensateurs et les selfs. Il manque donc un quatrième élément ou composant que Chua avait baptisé, à l’époque, memristor et dont il avait établi le mode de fonctionnement grâce aux relations mathématiques entre les éléments déjà connus.
Le nom qu’il avait choisi reflète bien entendu le comportement de ce curieux composant qui peut être assimilé à une résistance à mémoire. Sa valeur, en terme de résistance, dépend du sens et de l’intensité du courant qui le traverse mais, et c’est peut-être là l’essentiel, le memristor se « rappelle » de cette valeur même lorsqu’il cesse d’être alimenté et ce quelle que soit la durée de cette interruption.
Son utilisation comme mémoire est évidemment la première application qui vient à l’esprit. Les chercheurs de HP, qui ont réussi à produire le premier memristor fonctionnel, voient déjà plus loin. Ils prévoient la fabrication, à base de memristors, de transistors qui seraient beaucoup plus compacts que les modèles actuels.
Leur utilisation dans des ordinateurs permettrait un raccourcissement considérable du démarrage puisqu’ils mémoriseraient automatiquement l’état dans lequel ils se trouvaient au moment de leur extinction.
Depuis cette découverte, les laboratoires de HP travaillent d’arrache-pied à la mise au point d’un processus de fabrication industrielle des memristors, seul à même de leur assurer le succès escompté.
http://www.elektor.fr/nouvelles/une-resistance-a-memoire.448303.lynkx